Groupe Technique Risques littoraux - 17 mars 2025
Un Groupe technique (GT) s’est tenu en visioconférence le 17 mars 2025. Ces réunions sont des moments d’échange privilégiés qui rassemblent les techniciens de Nouvelle-Aquitaine plusieurs fois par an pour aborder la gestion des risques sur les littoraux. Le GIP, de par les missions qui lui ont été confiées, anime ce réseau d’acteurs. L’un des objectifs du GT étant de partager des retours d’expérience. De plus, ces temps d’échange permettent également de diffuser des informations d’actualités.
Aussi, lors du GT risques du 17 mars plusieurs sujets ont été inscrits à l’ordre du jour :
1. Point sur la Stratégie Régionale de Gestion de la Bande Côtière (SRGBC).
Dans un premier temps, les différents événements marquants de 2024 auxquels le GIP Littoral a participé ou contribué à l’organisation ont été énoncés. La production et la diffusion des notes techniques sont également évoquées (disponibles en cliquant ici) ainsi que l’état d’avancement des SLGBC.
Dans un second temps, il a été rappelé que le GIP a réalisé un rapport technique « bilan des SLGBC de 1ère génération » et des premiers enseignements ont été tirés. Ce rapport technique permet d’enclencher la réflexion sur la mise à jour du guide de l’action de locale de la SRGBC (demande formulée par les partenaires en 2024 et recommandation émise par la Chambre Régionale de Comptes – CRC en 2023).
2. Retours d’expériences sur les axes 4 (intégration du risque dans les documents d’urbanisme) et 6 (mise en œuvre des actions d'accompagnement des processus naturels et de lutte active souple).
La métropole de Montpellier Méditerranée a présenté la méthodologie employée pour élaborer la carte d’exposition au recul du trait de côte sur la commune de Villeneuve-lès-Maguelone. Ce retour d’expérience est précieux notamment pour les territoires de Nouvelle-Aquitaine engagés dans l’élaboration de ses cartes.
La DREAL a réalisé un point sur les lauréats à l’appel à projet « solutions fondées sur la nature » pour adapter les territoires côtiers à l’érosion pour la période 2024 – 2029. 3 territoires de Nouvelle-Aquitaine ont été sélectionnés (île de Ré, La Tremblade, Pays Basque).
Toujours dans un objectif de partage d’expérience, l’île d’Oléron et la commune de Capbreton ont présenté leurs plans de gestion des sédiments (PGS). Inscrit dans l’axe des stratégies locales de gestion de la bande côtière, le PGS est un outil qui permet notamment de définir les besoins en sédiment pour une gestion de la lutte active souple équilibrée.
3. Partage d’informations sur le Comité National du Trait de Côte (CNTC)
Suite à la réunion organisée le 4 mars 2025 par le CNTC, en présence de la Ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, un point d’avancement sur les travaux liés au CNTC a été proposé en portant un regard notamment sur les propositions de financement de l’adaptation des territoires littoraux au recul du trait de côte, sur le décret-liste des communes exposées à l’érosion et sur l’état d’avancement de la révision de la Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (SNGITC).
Lors des questions au Gouvernement, le 11 mars 2025, Agnès Pannier-Runacher, a précisé que « la création d’un fonds érosion côtière dans le PLF2025 n’a pas pu aboutir aussi il aurait vocation à trouver sa place en 2026 dès lors qu’il répond à nos situations de finances publiques et qu’on arrive à mobiliser des financements innovants ». La SNGITC devrait être adoptée d’ici l’été 2025 par décret pour une durée de 5 ans (2025 à 2030). Concernant l’inscription des communes au décret liste, il est prévu 19 communes supplémentaires à l’automne 2025, ce qui porterait au total à 336 le nombre de communes volontaires.